Tri des biodéchets : un an après l’entrée en vigueur de la loi, seule une minorité de Français y a accès

Moins de 40 % des Français bénéficient d’une solution de tri à la source un an après l’entrée en vigueur de l’obligation. Les déchets organiques représentent encore un tiers des ordures ménagères qui terminent brûlées ou enfouies au lieu d’être valorisées.

Stéphane Mandard

12/30/20241 min lire

Moins de 40 % des Français bénéficient d’une solution de tri à la source un an après l’entrée en vigueur de l’obligation. Les déchets organiques représentent encore un tiers des ordures ménagères qui terminent brûlées ou enfouies au lieu d’être valorisées.

Collecte séparée en porte-à-porte, bacs à compost dans le jardin ou dans la cour de l’immeuble, bornes d’apport volontaire dans la rue… depuis le 1er janvier, tous les Français sont censés avoir accès à une solution pour trier leurs biodéchets (restes de repas ou déchets « verts » issus du jardinage) afin qu’ils puissent être « valorisés » sous forme de compost ou de biogaz plutôt que brûlés ou enfouis dans des décharges. Un objectif gravé dans le marbre de la loi antigaspillage pour une économie circulaire depuis 2020, mais toujours loin d’être atteint. Un an après l’entrée en vigueur de l’obligation, la loi n’est pas appliquée sur tout le territoire, et le tri à la source des biodéchets est loin d’être généralisé

Selon l’Agence pour la transition écologique (Ademe), à peine 40 % des Français bénéficiaient d’une solution de tri à la source à la fin du premier semestre 2024 contre moins d’un tiers au début de l’année. Contactés par Le Monde, ni l’Ademe ni le ministère de la transition écologique n’étaient en mesure de communiquer un bilan à l’issue de l’année 2024.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/12/30/tri-des-biodechets-un-an-apres-l-entree-en-vigueur-de-la-loi-seule-une-minorite-de-francais-y-a-acces_6473303_3244.html?utm_source=chatgpt.com